Pour ce nouvel article je vous propose une petite sélection de livres à écrire, à gribouiller, à compléter.
J’aime écrire.
Forcément en ouvrant
un blog, si on n’aime pas écrire, c’est vite compliqué. Outre l’envie de
partager, j’ai donc eu envie d’écrire pas seulement pour moi.
Vous allez me dire,
pour ça il y a la correspondance. J’ai essayé. Je me suis inscrite sur un site
de correspondance à l’échelle internationale. J’ai multiplié les correspondantes. Au final je n’arrivais plus à me souvenir ce que j’avais déjà écrit à l’une ou
à l’autre. J’étais contrainte de scanner mes courriers avant de les envoyer. En
plus, je n’ai pas une belle écriture. Du coup, pour rester lisible, je devais m’appliquer
et je prenais un temps fou pour écrire, surtout que court ça ne va pas avec
moi, et que partie dans ma lancée je pouvais écrire un roman. Bref, j’aime les
jolies lettres, les jolis courriers, j’aime aussi les préparer, mais cela
devenait trop contraignant pour moi, donc j’ai un peu, même beaucoup, laissé ma
correspondance de côté.
Bref pour en revenir
à nos moutons, je voudrais, avec ce nouvel article, vous présenter les différents
supports que j’ai trouvés, tentés d’utiliser ou que j’utilise, pour me raconter et,
quelque part, pour laisser une trace de qui je suis.
Le journal intime à personnaliser avec un joli carnet ou un joli cahier :
Qui n’a pas durant
son enfance, son adolescence, tenu un journal, un agenda, pour noter tout ce
qui lui arrivait, pour confier ses bonheurs et ses petits malheurs ? Moi
personnellement un journal intime, je n’en ai pas eu 1 mais au moins 10. A
chaque nouveau joli carnet ou joli cahier, que je trouvais, j’en commençais un
autre.
C’était l’occasion
pour moi de garder une trace de mon enfance, de mes premiers amours, des
confidences de ma meilleure amie, de mes vacances, de mes coups de gueule
contre mes parents, de mes disputes avec mes soeurs …
Le journal le plus
important que j’ai tenu, je ne l’ai plus. Je l’avais écrit peu avant de
rencontrer le père de mon fils, je l’ai repris après, et finalement le père de
mes filles a exigé de moi, que je le brûle. Il l’avait lu derrière mon dos, et
n’avait pas supporté que je parle de mes amours avec d’autres hommes que lui,
avant lui. Bon il n’y en a pas eu 10000, on peut facilement les compter sur les
doigts d’une main … bref c’était de la jalousie mal placée. Je me suis exécutée
et je l’ai brûlé devant ses yeux, au cas où, pour qu'il soit bien sûr. C’est
un des mauvais souvenirs de ma vie d’avant. (Ma vie d’avant, c’est celle où je
me faisais mener par le bout du nez par la personne avec laquelle je vivais,
mettant de côté qui j’étais et qui je voulais être.)
Bref tout ça pour
dire qu’un journal intime j’en ai eu, j’en ai écrit, mais je n’ai pas tenu.
A la naissance de
mon fils, il y a plus de 16 ans, j’ai voulu tenir un journal pour laisser une
trace de ses 1ers mois, pour lui raconter comment la vie était avec lui, quel
bouleversement et quelle joie sa présence représentait pour moi. A chaque fois,
j’ai acheté un beau carnet pour chacune des naissances de mes enfants, toujours
avec cette même envie de laisser une trace de leurs premiers pas dans la vie … mais
rapidement entre les couches, les biberons et le manque de sommeil, je n’ai jamais
réussi à tenir plus de quelques jours.
L’agenda de l’apprenti écrivain
En grandissant, je
leur ai donné (enfin j’espère) le goût de la lecture et des jolies livres et nous
avons notamment visité un magnifique musée, le centre de l’illustration à
Moulins. Nous avons alors découvert « l’agenda de l’apprenti écrivain ».
Avant même qu’ils aient l’idée de tenir leur propre journal, j’ai voulu faire
quelques essais d’écriture avec eux avec cet agenda. Mais voilà, faire un
exercice quotidien d’écriture avec les enfants, si cela peut être rigolo au
début, ils s’en sont très vite lassés. J’ai donc mis de côté cet agenda en me
disant que, plus tard, quand ils seraient plus en âge de maîtriser l’écriture,
on s’y remettrait, c’était sans compter que, les enfants, devenus ado, écrivent,
souvent, mais sans leur mère, bien évidemment.
Je tiens quand même
à vous présenter cet agenda et ce qu’il propose. Déjà la présentation est
adaptée aux enfants, avec des illustrations et des petits dessins à chaque
page. Pour les adultes, il y a également une citation, telle que : « On ne
peut pas attendre l’inspiration. Il faut partir à sa recherche une matraque à
la main » de Jack London. Ensuite, pendant 365 jours, il est proposé une
piste d’écriture, voici quelques exemples :
-
Notes rapidement 4 mots sans réfléchir
et mettez-les en scène dans un texte
-
Lisez le journal et choisissez un
fait divers. Racontez-le en imaginant de nouveaux détails
-
Ecrivez une lettre à l’un de vos
ancêtres que vous n’avez pas connu, mais dont vous avez souvent entendu parler
-
Vous rappelez-vous un moment où vous
auriez préféré ne pas l’être ?
Comme vous le voyez,
il s’agit d’une écriture guidée, qui fait travailler l’imagination, mais qui
peut aussi permettre de se raconter, pas à pas, page après page.
L’histoire de ma vie – livre à remplir
Devant cet échec de
l’agenda à partager avec mes enfants, je me suis dit qu’il me fallait peut-être
trouver un livre qui me guide dans l’écriture de ma propre histoire. Ainsi
au-delà du carnet sur chacun de mes enfants, je pouvais leur écrire un livre
sur moi et donc eux, puisqu’ils font partis de moi et de ma vie.
J’ai ainsi trouvé
chez France Loisirs un ouvrage intitulé « l’histoire de ma vie »
conçu par Dominique Foufelle (incroyable je viens de le trouver sur Amazon !!!).
Dans ce livre on est guidé pas à pas pour se raconter, on trouve
-
des questions à choix multiples avec
des cases à cocher : comme « ce que je me souhaite
o
le grand amour
o
un bon métier
o
une belle famille
o
une belle maison
o
la richesse …. »
-
des questions fermées : comme « ce
que j’aime boire : en me levant … dans la matinée … à midi … au dîner … en
soirée … »
-
ou au contraire ouvertes et laissant
libre court à la rédaction d’un petit écrit comme « ma grande passion …. »
Nouvelle tentative,
nouvel échec … j’ai commencé à écrire le 24 janvier 2009 et je me suis arrêtée
le 24 janvier 2009, oui je sais c’était bref. Je peux même vous confier ce que
j’avais répondu à la question sur le thème « En ce moment même … »,
-
« je suis » : aux toilettes,
-
et à la question « pourquoi cet
endroit ? » : parce qu’il
fallait que j’y aille et en même temps j’étais impatiente de trouver un moment
calme pour commencer ce livre
Je sais, c’est tout
simplement pathétique, mais c’est aussi une des facettes de ma vie : la
difficulté à trouver un endroit calme, dans la maison, sans que je sois sollicitée
toutes les 2 secondes.
Rassurez-vous j’avais
écrit tout ça au crayon de papier, j’ai donc encore quelques chances de me
rattraper.
Saccage ce carnet :
(on le trouve sur internet, mais aussi en magasin, notamment les grandes
enseignes telles que Cultura ou la Fnac)
Il y a quelques mois
de ça j’ai finalement découvert « Saccage ce carnet », dans un
article de Flow Magazine France sur Keri Smith … et j’ai trouvé le principe
génial. On s’éloigne un peu même pas mal du principe du livre à écrire, mais c’est
un livre à compléter … et en mode délire complet. On oublie ses principes de la
petite maman bien sage et on apprend à se laisser aller :
-
on renverse du café sur la carnet
-
on le déchire
-
on le coud
-
on le mouille en l’emmenant sous la
douche …..
Bref on en fait ce
qu’on veut sauf si ça reste « politiquement » correct, le but étant d’utiliser
le carnet comme un véritable défouloir. J’en avais également pris un pour ma
fille de 13 ans, mais son père lui avait déjà acheté à sa demande, parce qu’elle
connaissait déjà depuis longtemps (et elle ne m’en avait même pas parlé ! …
on ne peut même pas compter sur ses enfants pour les bons plans ;-)).
Finalement, je l’ai offert à l’une de mes meilleures amies, elle l’a totalement
adopté. Je voulais l
Il existe également
en mode « saccage ce carnet … partout » dans un format petit carnet à
glisser dans n’importe quel sac à mains.
Comme c’est inscrit
sur la couverture c’est un carnet 100% anti-stress. Il est même proposé de se l’envoyer
à soi-même, histoire qu’il voit du pays.
Franchement, je vous
conseille d’aller visiter le site de Keri Smith et de voir tout ce qu’elle
fait. Son dernier livre m’a l’air tout aussi passionnant, mais vu que j’ai une
pratique de l’anglais plus qu’approximative, je préfère attendre la sortie du
livre en version française.
En gros, « the
wander society » propose d’intégrer une communauté de personnes qui ont
décidé de pratiquer l’errance pour mieux apprendre à se réapproprier l’espace
et le monde, tout en se trouvant mieux soi-même. En tous les cas c’est ce que j’en
ai compris pour en savoir plus allez voir son site, cette femme est pleine de
surprise. Je me demande où elle trouve tout ça, et je trouve ça génial !
Dans la 2èmepartie je vous présenterai un autre livre à écrire ou à compléter de Keri Smith, ainsi que
le Keel’s Simple Diary, l’encyclopédie de moi-même et le Mémo Random Journal ….
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